Chauffage de la maison

Voici ce qui permet de nous chauffer en plus des panneaux solaires. Nous avons un chauffage central avec une cuisinière à bois bûches.

Cuisinière MORVAN MC 20 (1)Notre maison est très économe pour les énergies !

Nous consommons en moyenne 6 stères de bois par an.

Au 1er décembre 2024 nos charges de chauffage (bois bûche) et toute l'électricité coûtent 1293 € par an, soit moins de 108 € par mois*, pour 150 m² à 960 m dans le Haut Jura, le résultat est très satisfaisant. (moyenne mensuelle glissante des 12 derniers mois).

Nous avons adopté le tarif EDF TEMPO depuis le 4 décembre 2022. 

Nous jouons le jeu de ce tarif, lorsque nous sommes absents, la chaudière électrique chauffe la maison à 14 °C et uniquement la nuit, donc au tarif réduit. L'isolation renforcée nous permet de n'avoir qu'un degré (parfois deux s'il fait très froid dehors) de perte par jour, les huit heures d'heures creuses sont suffisantes pour remonter la température. Nous n'utilisons les lave vaisselle, lave linge et sèche linge que la nuit au tarif bas.

Revenons au chauffage de la maison.

La cuisinière avec bouilleur est le modèle MORVAN MC 20,  couleur antracite. Vous pouvez la voir sur leur site : Chaudière Morvan . Elle a une puissance avec le bois bûche de 18,47 kw (puissance nominale du bouilleur) dont 12,56 kw pour le chauffage. En 2009 c'était un modèle très bon au vu des normes de l'époque. En 2024 ce modèle ne se fait plus, il est remplacé par un autre qui a un rendement encore meilleur.

Principe

Le chauffage principal sera solaire. Le solaire passif, avec de grandes baies vitrées au sud, avec double vitrage et gaz au milieu permettant de réfléchir à l’extérieur la chaleur des rayons obliques (en été par exemple), et de laisser entrer la chaleur des rayons horizontaux (l’hiver). Le solaire actif avec 12 m² de capteurs solaires orientés plein sud, et inclinés à 45°. Cette surface pourra être augmentée en cas de besoin, en remplaçant les 4 vitres du bas de la casquette par des capteurs supplémentaires de 1,5 m² chacun. Ce sera pour plus tard, selon le bilan des premiers hivers, il est en effet très difficile d’évaluer les besoins en chaleur d’une maison construite avec des matériaux sains, car il y a trop peu d’étude sur ces matériaux (en 2008).

Année 2022 : Finalement, il s'avère que ces 12 m² suffisent amplement pendant 8 mois de l'année. En été il y a trop d'eau chaude. L'inclinaison à 45° est sans doute en cause : il aurait fallu incliner ces capteurs à 60° pour mieux capter les rayons solaires d'hiver, et limiter ceux d'été. Mais la configuration des fenêtres, la place nécessaire ne permettaient pas cela, c'est la conception de la maison qu'il aurait fallu modifier. Le bilan énergétique est cependant excellent. 

Pour stocker la chaleur, il y a un ballon d’accumulation de 1920 litres. Sur ce ballon est raccordé un plancher chauffant au rez de chausée. Ce plancher est constitué d’une chappe anhydrite de 6 cm, assez mince afin de limiter l’inertie,  pas utile sur le plancher, le ballon est là pour ça ! 2022 : Le déphasage du plancher est de quatre heures environ, il faut en tenir compte quand on veut programmer le chauffage. D’autre part, les murs isolés avec 25 cm de ouate de cellulose apportent un déphasage de température intéressant, en restituant la nuit la chaleur accumulée la journée. 2022 : c'est vrai mais la réalité est inférieure à la théorie, reste que les murs ne sont jamais froids.

À 960m d’altitude, dans le Haut Jura, il est nécessaire d’avoir un autre chauffage l’hiver. Une cuisinière bois avec bouilleur fait l’affaire. Elle restitue, à plein régime, 6 kw dans la pièce (4 kw si les couvercles sont baissés) et chauffe l’eau du bouilleur pour 12 kw (voir 14 kw avec les couvercles baissés) qui réchauffe le ballon de 1920 litres. En plus, on peut cuisiner avec... mais pas très facile car pour éviter le bistrage et la suie dans les conduits de fumées, le chauffage n'est jamais au ralenti, le four est dont plus souvent entre 250 et 350 °C ce qui n'est d'aucune aide pour cuisiner ! On peut cependant réchauffer une cocotte sur la plaque, parfois en inserant un dessous de plat métalique entre la cuisinière et le récipient à réchauffer. Pour faire les marrons grillés avec la poële idoine c'est un délice. Pour cuire les betteraves rouges au four, je les enveloppe d'aluminium et les enfournent dans le four lorqu'il affiche 220°C au moment ou le feu ne sera plus alimenté, souvent c'est le soir. Le lendemain matin les betteraves sont cuites à coeur, et leur goût est bien meilleur qu'avec toute autre cuisson, elles sont confites !

A l’étage, il y a des radiateurs à grande surface pour chauffer les pièces avec de l’eau circulant à température plus basse. C’est le même principe que les chaudières à condensation. On profite ainsi du solaire plus facilement car le soleil chauffe aisément de l’eau à 30° ± 35° l’hiver. 

Le 24 juin 2008, je me suis inscrit à un stage pour apprendre à fabriquer mes capteurs solaires. En effet, une association suisse basée à Lausanne permet de fabriquer soi-même ses capteurs solaires. On peut voir cela sur leur site : Sebasol . Il y a un groupement d'achats de matériaux, cela permet d’obtenir de très bons prix auprès des fournisseurs et aucune marge n’est prise par l’association. Mon devis pour 12m² de capteurs, le matériel pour le branchement, le ballon tampon de 1920 litres avec combiné chauffe-eau intégré, la régulation solaire, le groupe hydraulique, le petit matériel, est de 7055 € HT (2008), soit un peu moins de 8500 € TTC. Bien sûr, cela va me prendre à peu près deux semaines de travail, mais quelle économie ! Sachant que d’autres personnes, sans connaissance particulière, avec de la motivation, ont réussi et qu’il n’y a pas si longtemps j’étais installateur agréé QUALISOL, et que je suis toujours plombier chauffagiste, je pense y arriver sans trop de problème !

Le stage a eu le samedi 27 septembre 2008 de 8 h à 20 h, voir plus, à Lausanne. Il coûte 420 Francs Suisse, à règler en arrivant le matin. Allez voir le chapitre Stage SEBASOL pour le solaire pour voir comment cela s'est passé !

Cuisinière MORVAN MC 20 (2)

Cette semaine, du 24 au 28 novembre 2008, nous avons posé l’isolation du sol et les boucles du plancher chauffant. L’isolation n’est pas écologique, en effet nous avons mis deux plaques de polystyrène expansé de 3cm et une plaque de plancher chauffant de 2,5cm en polystyrène extrudé. Mais vu le prix du liège ou de tout autre isolant propre, notre choix a été vite fait. Surtout que tout cela sera recouvert de la chappe anhydrique, et donc sans contact avec les habitants. Parfois il faut faire des arbitrages financiers, c'est aussi cela construire une maison

Heureusement, Henri, le papa d’Isah, est venu nous aider. Grâce à lui, tout a été fini dans la semaine. 

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Ci dessous, clipsage du tuyau sur la plaque de polystyrène extrudé avec des crochets spéciaux en plastique. Il reste à couler la chappe. Nous avons mis 6 boucles, trois dans la partie séjour/cuisine, une pour la chambre, une pour la salle de bain, et une pour l’entrée, le dégagement, le wc et le cellier.

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Ci dessous voici les trois boucles du séjour/cuisine. Le circuit est parfois tourmenté, mais il faut éviter les zones où l’on pose des meubles de cuisine. 

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Ci dessous la boucle de notre chambre.

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Ci-dessus le collecteur pour le plancher chauffant. Les tuyaux du haut sont les départs des boucles, le retour se fait sur le collecteur du bas. Le circuit est rempli d’eau, et avec la pompe à épreuve (rectangle rouge en haut à droite) on peut arriver à la pression de 7 bars nécessaire. Ainsi les tuyaux prennent toute la place qu’il leur faut avant de couler la chape anhydrique. 7 bars c'est bien plus que le 1,5 bars de l'eau du chauffage lorsqu'il sera en route. Mais ainsi les tuyaux ont de la place pour se rétreindre à froid, et reprendre leur place en mode chauffage, évitant ainsi de fendre la chappe qui sera dessus.

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Deux boucles se trouvent devant la douche, comme ça en hiver on peut mettre ses pieds au chaud pour se sécher, et ça fonctionne bien ! Remarquez les deux tuyaux blancs en bas à droite de la photo, c'est le chauffage du radiateur sèche serviettes qui apporte un supplément de chaleur dans cette pièce où l'on est très peu habillé !

Et puis, le 4 décembre 2008 les maçons sont de retour pour couler la chape anhydrique.

La neige aussi est là. Huit palettes ont été livrées avec des sacs de produit en poudre. Il faut crever les sacs au dessus d’une malaxeuse qui mélange la poudre avec de l’eau pour obtenir le ciment liquide spécial qui est répandu sur le sol.

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  Le sac est cassé

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Voici le mélange

Mise en place de la première couche. Celle-ci permet de bloquer les tuyaux, de vérifier que tout est bien fixé, que rien ne remonte ou ne flotte. Il n’y a pas de problème, tout est bien fixé. La première couche est vite terminée, bien avant midi les maçons sont déjà repartis.

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L’avantage d’une chape anhydrique, c’est que son extrême liquidité lui permet de bien enrober les tuyaux de chauffage, limitant au maximum les bulles d’air qui font écran à la transmission de la chaleur (l’air étant un excellent isolant).

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Le lendemain 5 décembre, les maçons sont de retour. Là ils posent des repères de niveau répartis sur toute la surface du sol, afin d’avoir un chappe bien régulière et plate.

05 12 08 (4).JPGLa chape arrive à fleur du niveau qui a été réglé05 12 08 (9).JPGOn retire les niveaux et on brasse la chappe avec une sorte de rateau pour éliminer les bulles d’air.

Voilà, la chape est terminée. Il faut attendre qu’elle sèche : trois jours avant de poser le pied dessus, et six semaines avant de carreler (une semaine par centimètre de chape).

Maintenant, le 10 décembre, la chape est sèche, on peut marcher dessus, mais elle n’est pas encore dure. Voici une vue du collecteur avec les tuyaux noyés dans la chape.

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Ci dessous d’autres vues de la chape sèche. Le bac à douche, juste bien encastré d'abord, la future cuisine et séjour ensuite.

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Le 11 janvier 2009, il fait encore bien froid. Pas possible de poser les cloisons en béton cellulaire dans une maison où il fait -2°C, aussi il faut impérativement installer un moyen pour chauffer. J’ai posé provisoirement un poêle à pétrole, cela permet de mettre hors gel, mais il faut au moins 6 à 8°C pour les cloisons. Aussi, nous avons acheté hier un joli poêle à bois chez Emmaüs de Saint Claude, pour 50€. Et ce dimanche, je l’ai raccordé provisoirement, en attendant de recevoir les tuyaux du conduit de cheminée commandés jeudi dernier. Maintenant il fait moins froid à l’intérieur.

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Dans la brouette il y a les déchets de bois laissés par les charpentiers.

 

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Pour le moment, l’évacuation passe par une fenêtre, le tuyau est isolé du bois par une tôle et fixé à l’extérieur. Ce n’est pas très conforme mais cela tient chaud et nous ne faisons du feu que lorsque nous travaillons dans la maison. 

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Il y en a près de 2 stères comme ça.

Même si ça brûle vite, c’est très satifaisant d’utiliser ce bois non traité.

Le 31 janvier 2009, il fait très beau. Nous en profitons pour poser le conduit de cheminée sur le toit mais je me suis harnaché pour cette balade sur les tuiles. Il faut être très prudent, les chutes sont trop nombreuses chaque année et leurs conséquences trop graves.

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Chacun son chapeau, à droite celui du chauffage, à gauche celui de la mise à l'air de la fosse toutes eaux.

Il ne faut pas croire que toute la neige a fondu, il en reste encore pas mal sur le toit, mais pas sur cette partie. Et comme la météo prévoit des chutes neigeuses pour demain, il faut faire vite.

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La cheminée fume, le 1er mars 2009, normal, le poêle est branché sur le beau tuyau depuis quelques semaines.

Chauffage provisoireAu milieu de la pièce, la chaleur est mieux répartie. Nous avons chauffé le chantier depuis début février 2009 jusqu'à l'arrivée de la douceur naturelle. Cela a permi de nettoyer le chantier des chuttes de bois qui nous envahissaient.

Le 12 mai 2009, livraison de la cuisinière. Merci aux voisins venus en renfort pour déposer la "bête" de 250 kg à sa place. Elle est superbe, pour une cuisinière il s’entend. Il va falloir la raccorder maintenant.

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Puis le raccordement commence. Il faut brancher le tuyau des fumées, la sortie se fait à l’arrière, comme ça le conduit est caché. Je pose un modérateur de tirage qui augmente le rendement de la combustion et limite les risques de feux de cheminée les jours de grand vent. Puis raccordement hydraulique : je raccorde les sorties prévues, une pour le départ chaudière, une pour le retour, avec des vannes et une liaison démontable, tout ça pour pouvoir éloigner la cuisinière en cas de besoin sans vidanger tout le circuit. Mais je raccorde aussi le groupe de sécurité qui évacue l’eau en cas de surchauffe et injecte à la place de l’eau froide. Je raccorde aussi les sondes thermiques : une pour le groupe sécurité et une pour la régulation qui commandera le circulateur lorsque la température à la sortie de la chaudière sera supérieure  à celle du ballon d’accumulation (de 5°par exemple).

Le manomètre de la photo ci dessous est  celui du réducteur de pression posé à l'entrée du groupe de sécurité. SI on injecte de l'eau froide à 3 bars de pression dans un circuit de chauffage à plus de 80°C qui est à 1,5 bar, on va avoir des chocs thermiques et de pression qui font un bruit terrible. Ce réducteur de pression permet d'injecter de l'eau à une pression légèrement inférieure à celle du circuit de chauffage, cela réduit les bruits et vibrations, j'ai fais le test !

Les dessous de la bête !La cuisinière installée

J’ai posé des carreaux de Siporex autour de la cuisinière pour éviter les surchauffes. En effet, un îlot central sera accolé à la cuisinière et la température des fumées peut parfois dépasser les 250°, alors, il vaut mieux éviter de faire fondre la jolie cuisine qui sera bientôt posée.

Le mercredi 17 juin 2009 avec l’aide très précieuse de Roger, René, Philippe et son tracteur, le ballon est placé au fond du garage. Il reste juste à faire les branchements, isoler ce beau ballon, bref encore beaucoup de boulot !

le ballon s'installe

Le ballon est de la marque "Jenni Energietechnik", modèle Swiss Solartank, type JFM11C48 de 1920 litres exactement. Il comporte un "champignon" en inox de 130 litres pour chauffer au bain marie l’eau chaude sanitaire, un serpentin simple échangeur dans le bas pour le solaire, et des entrées pour le chauffage avec la cuisinière et des départs pour le chauffage proprement dit (plancher chauffant et radiateurs).

La cuve a été isolée avec 20 cm de laine de chanvre, autour de laquelle nous avons mis un grillage genre grillage à poulailler, pour enfermer l’isolation et la comprimer. Ensuite nous avons mis la jaquette bleu qui finie bien.

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Puis j’ai fais les raccordements hydrauliques divers : Le chauffage solaire, les branchements de la cuisinière pour le complément de chaleur, le plancher chauffant, l’eau chaude sanitaire, bref du travail de plombier-chauffagiste...

On voit ici le détail du branchement hydraulique de la cuisinière avec le gros tuyau cuivre en bas qui est le retour, on aperçoit le départ en haut au milieu, juste contre le tuyau inox des fumées. Sinon on voit surtout la soupape de sécurité qui se déclenche si l’eau bout, (avec les deux flexibles) l’eau bouillante part à l’égout, l’eau froide arrive en remplacement. Un manomètre avec un réducteur de pression a été posé, afin de limiter la pression d’injection de l’eau froide, et ainsi limiter les coups de bélier très bruyants. J’ai ainsi limité la pression à 1,2 bars.

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Bilan du chauffage après un hiver : (03/11/2010)

Nous avons bruler environ 9 stères de bois, sachant que notre maison était très humide (les enduits à la chaux sont en partie la cause), l’hiver a été très rude, et très peu de soleil pour nos capteurs. Nous pensons pouvoir compter sur une consommation de 7 stères par an, sans nous priver de chaleur. Nous avons souvent plus de 22° dans la maison...

Mais un week-end, en décembre 2009, nous sommes rentrés le dimanche, sans chauffage (inconvénient du bois, il ne se met pas en route tout seul), il faisait 7° dans la maison, mais dans le garage, des tuyaux avaient gelé. Nous avons donc décider de rajouter un chaudière au gaz pour mettre hors gel pendant nos absences. Cette petite chaudière à ventouse est, pour l’instant, alimentée par deux bouteilles de 35 kg de propane, soit 70 kg de réserve. Ceci devrait permettre de maintenir hors gel la maison pendant une bonne semaine et rentrer avec une bonne chaleur dans la maison ( hors gel pendant 8 jours, puis 17° le dernier jour par exemple).

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On voit ici la chaudière murale. Elle est très silencieuse. Elle est raccordée directement sur l’alimentation du plancher chauffant, pour maintenir hors gel la maison, et elle alimente aussi un radiateur dans la chaufferie pour ne plus retrouver des tuyaux gelés... On peut aussi, avec des vannes, la faire chauffer le ballon comme la cuisinière à bois. 

Bilan du deuxième hiver : Nous avons fait notre dernière flambée de la saison le 31 mars 2011. Le solaire nous a beaucoup chauffé pendant les journées ensoleillées. Nous avons chauffé sans regarder, souvent 23°, parfois plus... Et notre bilan est tombé : entre 6 et 7 stères de bois, avec l’eau chaude. Il s’avère donc que notre maison est bien isolée, et consomme peu.

Bilan du chauffage de l'hiver 2011 - 2012 :

Un hiver qui fut sans doute assez clément, sauf en février où les températures sont descendues jusque -20°C, et ceci pendant plus de trois semaines. Mais le moindre rayon de soleil, en janvier, permet de vite faire monter la température. Ainsi, le matin s'il fait 18°C, en rentrant le soir après un belle journée de soleil d'hiver (soleil bas bien sûr) il fait 22°C dans la maison. Le peu de chaleur est récupérée et est transmise au plancher chauffant. Finalement, nous avons consommé 5 stères de bois, pour tout l'hiver, avec plein d'eau chaude et de belles températures à l'intérieur... parfois jusque 24°C! 

Nous avons bien testé la chaudière au gaz, nous sommes partis une semaine entre Noël et le jour de l'an. Le hors gel a bien fonctionné, rien n'a gelé, et en arrivant, il faisait 21°C dans la maison. La température était descendue à 7°C  le matin de dernier jour, mais il faisait très bon en arrivant à 18 heures.

Bilan du chauffage de l'hiver 2012 - 2013 :

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous avons eu un hiver très rude, avec une très grosse quantité de neige tombée. Nous n'avons pas eu beaucoup de journées ensoleillées, et donc la consommation de bois a grimpé : nous allons sans doute atteindre les 8 stères de bois, mais ce n'est pas fini,  nous sommes le 9 avril 2013 et ce matin il neige encore. Le bilan sera fait lorsque l'hiver aura vraiment disparru, j'espère avant fin juin...

Finalement l'hiver a fini par partir ailleurs. Mais c'est comme ça partout en France, temps pourri en mai et juin.

Nous avons consommé 8 stères de bois au moins, mais pas facile de connaitre la quantité exacte lorsque le bois n'est pas stocké de façon régulière... Mais comme nous avons prévu de faire un vrai abri pour le bois, il est stocké sous bâche dehors. Et nous avons dû aller en chercher sous 60 cm de neige... J'ai  fais un chemin jusqu'au tas, puis avec la grosse pelle à neige (80 cm de large) j'ai transporté le bois qui était bien humide...

Bilan de l'hiver 2013 - 2014 :

Excellent hiver, particulièrement doux. Nous avons apprécié de ne pas sortir à l'extérieur pour chercher le bois, même si notre consommation est record : environ 4,5 stères de bois. 

Bilan de l'hiver 2014 - 2015 :

Idem l'an passé, hiver assez doux, et le soleil a bien apporté sa contribution. Fin de chauffe le 5 avril, et bilan très encourageant, autour de 5 stères de bois, sans doute un peu moins. Notre choix de construction se révèle très economique pour ce poste là. Pour le confort, il est excellent, pas de sensation de froid dans la maison.

Début février nous avons mesuré 120 cm de neige sur notre terrasse, cela est le record depuis 2006 !

Bilan de l'hiver 2015 - 2016 :

L'hiver n'a pas été très froid, mais le soleil a été rare, ou arrivant tard le soir. Souvent il commençait à faire plus beau après 16 heures, et le ciel restait dégagé toute le nuit : pas d'apport solaire, et gel la nuit. On arrive à ce jour à une consommation de 6 stères de bois, sans se priver. De plus Isah est restée à la maison cet hiver, pour cause d'arrêt de travail, donc parfois nous avons brûlé du bois le matin. Mais globalement, nous consommons autour de 5 stères par an en moyenne.

Bilan de l'hiver 2016 - 2017 :

Juste 6 stères de bois pour cet hiver, avec un bel appoint solaire, surtout à partir de mi février lorsqu'il est plus haut sur l'horizon. Nous avons eu plus de deux semaines de froid, avec des températures de -10 à -15°C chaque matin, fin janvier - début février.

Bilan de l'hiver 2017 - 2018 :

La consommation de bois est comme les autres années, cela tourne autour de 6 stères de bois.

La nouveauté c'est le remplacement de la chaudière au gaz par une chaudière électrique. Cette chaudière ne fonctionne que lors de notre absence en hiver. Nous avons raccordé dessus une commande à distance sans fil "Delta Dore" qui est aussi raccordée à la box d'internet. Ainsi lors de notre absence nous pouvons surveiller la température dans la maison, et commander la mise en route du chauffage en modifiant la programmation. Lorsque nous sommes rentrés en début d'année, après une semaine d'absence, il faisait 20°C dans la maison, c'est bien agréable. La chaudière électrique est française de la marque GRETEL. Sa puissance est de 6Kw, avec trois réglages de puissance, 2, 4 ou 6 Kw. 4 kw suffisent  pour chauffer la maison si un jour nous sommes trop vieux ou malade pour alimenter la cuisinière à bois. La puissance électrique du contrat de notre fournisseur est de 9 Kw maxi, c'est largement dimensionné pour cet usage. Le chauffage électrique est une abération bien sûr. Mais pour la mise hors gel l'hiver lors de notre absence c'est un bon moyen, ou au moins le plus fiable et facile à régler. Il nous est arrivé plusieures années de rentrer l'hiver avec un chauffage au gaz qui ne s'était pas mis en route. Maintenant cela est fini, la chaudière électrique est beaucoup plus fiable et plus facile à régler. 

chaudière GRETEL

Hiver 2019-2020

Cet hiver, très doux, nous a permis de ne bruler que 5 stères de bois. Pourtant nous sommes tous les deux à la maison toute la journée car retraités. Nous ne nous sommes absentés qu'une dizaine de jours entre Noël et le début d'année. La chaudière électrique ne s'est pas mise en marche pour tenir la maison hors gel, il faisait doux à cette période ! Le matin de notre retour nous avons monté la température de consigne (18°C) et en rentrant il faisait bon à l'intérieur. 

Hiver 2020-2021

Les hivers se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous avons eu des températures négatives en janvier et février, avec un -14°C le 11 janvier. Il y a eu de la neige en décembre, la nuit du 24 au 25 notamment, une belle couche de 80 cm en fin d'année, puis ça a fondu, puis 50 cm fin janvier... Mais surtout nous n'avons pas eu beaucoup de belles journées ensoleillées pour chauffer la maison avec le solaire. Le soleil venait le soir, et la nuit était belle, le matin le ciel est bleu, mais vers 11h les nuages arrivent... La pluie d'avril et mai ne nous ont pas permis d'avoir beaucoup de chaleur, nous avons du souvent faire un feu pour chasser l'humidité de la maison. 

Aujourd'hui 21 mai 2021, nous avons consommé 7 stères de bois, je pense que c'est la fin mais nous avons du stock de bois, heureusement !  Confinement oblige, nous sommes restés à la maison, donc nous avons chauffé plus souvent. 

Hiver 2021-2022

Nous n'avions que 5.5 stères de bois prévus pour cet hiver, et cela nous a suffit, il en reste même un peu (25 mai 2022). Nous n'avons donc consommés que 5 stères de bois. La chaudière électrique n'a fonctionné que quelques heures lors de notre absence pour Noël et le jour de l'an, le solaire a bien travaillé ! En avril et mai, nous n'avons fait du feu que quelques rares jours. Maintenant (fin mai) c'est fini de bruler du bois jusqu'en novembre. 

Hiver 2022-2023

Il nous reste un petit stère de bois, nous avons donc consommé 5,5 stères de bois cet hiver. Nous commandons 6 stères chaque hiver, il en reste toujours un peu. Pour le calcul du coût, je considère que les 6 stères sont consommés.

Au 1er juin 2023, nous ne chauffons plus. Mais nous avons encore chauffé un peu en mai cette année pluvieuse. Mais cela se réduit à une flambée d'une bonne brassée un jour sur 3 ou 4. Mais depuis 2 semaines nous avons arrêté.

Lors de notre absence au jour de l'an et les deux semaines suivantes, la chaudière éléctrique a laissé la maison à 16°C pour protéger les plantes, et au retour en montant la consigne le matin, le soir en arrivant il faisait 20°C dans la maison. Les plantes n'ont pas souffert.

16°C c'est même trop chaud, les plantes, notamment les orchidées, ont besoin d'une période de froid pour bien refleurir. L'hiver prochain nous règlerons la température à 14 °C lors de notre absence.

Hiver 2023-2024

Lors de notre absence entre Noël et la mi-janvier (23 jours au total), la chaudière électrique était réglée à 14°C pour les plantes. Pour notre retour, en changeant la consigne il faisait doux dans la maison. Comme nous avons le tarif Tempo d'EDF le chauffage n'intervient que la nuit. L'isolation de notre maison nous permet de faire cela, l'inertie du plancher chauffant n'est pas énorme mais suffisante. La température n'est pas descendue sous les 13°C le soir avant la remise en route du chauffage à 14°C, et le soleil n'a pas beaucoup apporté hormis 2  jours. Le bilan de l'hiver est toujours à peu près le même, nous avons brulé 6 stères de bois, ce qui est dans la moyenne.

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Le bûcher qui est à 1m de la cuisinière. 

Ici il manque 6 bûches. Lorsqu'il est plein nous avons de quoi faire 2 fois du chauffage les jours de grand froid. Et trois ou quatre flambées les jours plus doux. Dans le bas il y a deux sacs papiers avec les coquilles de noix, des emballages d'oeufs, des buchettes et de la sciure dans le petit seau blanc, de quoi aider à allumer le feu.

 

Commentaires

  • Hugo

    1 Hugo Le 10/01/2024

    Bonjour,
    Sympa les mises à jour, cela permet de comparer les consommations de bois.
    Pour la même superficie en Provence à 500m d'altitude, dans une maison pas isolé au maximum, nous consommons 3 stères et il fait autour de 19-20° à l'intérieur. La différence n'est pas énorme.
    Je réfléchis a acheter une cuisinière à bois également c'est vraiment pratique. Nous avons d'ailleurs fait l'achat, très pratique d'une fendeuse à bois électrique fendeuse bois électrique pour ne plus se casser le dos.
    Cela serait sympa de faire un retour sur l'utilisation de la cuisinière à bois.
    Cordialement,
    Hugo
    notremaisonbois

    notremaisonbois Le 10/01/2024

    Bonjour, Merci pour votre commentaire. Nous sommes actuellement en balade, je vous répondrai la semaine prochaine, ce sera plus facile depuis mon ordinateur à la maison. À très bientôt.
  • jean pierre dromard

    2 jean pierre dromard Le 23/04/2016

    Bonjour,
    J'ai aussi une cuisinière bouilleur, moins puissante et pas de même marque car je suis en Vendée ou le climat est plus doux que dans le Jura. Pas de neige que des petites gelées.
    Par contre j'ai un petit problème avec le tirage . A savoir elle fait beaucoup de créosote et suie, je dois la nettoyer souvent. Mais tout cela est lié aux fumées qui ne sortent qu'à 80 degrés, même tirage à fond. Mon conduit a un angle a 90 degré et une petite partie horizontale de 40 cm afin de rejoindre la cheminée. Avez vous connu ce problème ?? Eventuellement auriez vous une solution ??
    merci beaucoup
    Jean Pierre
    notremaisonbois

    notremaisonbois Le 25/04/2016

    Bonjour, Nous ne connaissons pas ce problème avec notre cuisinière, elle s'allume très facilement, et le tirage est d'enfer ! Notre sortie est horizontale, puis un coude à 90° pour atteindre le té à 90° aussi relié au conduit de cheminée. Ce dernier est en inox isolé de 150 mm intérieur, la marque est Joncoux. Le tuyau isolé va jusqu'au toit, puis il y a un tuyau non isolé qui dépasse du faîtage du toit avec un chapeau dessus pour que la pluie ou neige ne vienne pas. Nous avons un hauteur de 7 mètres environ pour ce conduit. Les jours où le temps est humide le tirage est moins bon, mais les fumées sont très chaudes quand même, sans doute trop. Le tirage de notre cuisinière est réglé sur 9 (le maximum) à l'allumage, mais nous ne le mettons jamais en dessous de 6, afin d'éviter le bistrage. Le ballon tampon est là pour encaisser la chaleur, il la restitue plus tard. Nous utilisons du bois très sec, deux ans de séchage minimum, cela est TRES important aussi pour éviter le bistrage, la suie et les feux de cheminée... Peut-être que votre conduit a été mal calculé, dirigez vous vers un vrai fumiste pour vérifier cela : le calcul se fait selon la hauteur, la puissance de la cuisinière, le type de conduit, le combustible utilisé. L'été arrive chez vous il va bientôt faire bon sans chauffage. Mais ici ce matin il y avait encore 5 cm de neige fraîche... puis un beau soleil !
  • laurent

    3 laurent Le 19/09/2011

    Bonjour,
    Des nouvelles de la cuisinière MC20?
  • le bof de Vence

    4 le bof de Vence Le 05/02/2009

    un p'tit tuyau pour le tiercé?
  • Phifi

    5 Phifi Le 04/02/2009

    Comme çà brille!!!!
    Tu vas l'astiquer tous les hivers???
  • Phifi

    6 Phifi Le 07/12/2008

    Vous avez bien bossé.
    Tu vas pouvoir aller te reposer à l'hôpital!!!!
    LOL!
    Bon courage pour hernie.
  • le bofde vence

    7 le bofde vence Le 05/12/2008

    La les tuyaux ne pourrons pas s'échapper de la ch...

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